Exercice 4 : L’émotion.
S’il est une émotion qui m’habite et me fait réagir, c’est la révolte contre l’injustice.
Souvent je me suis dit que j’avais du subir de graves injustices dans une autre vie, car c’est une émotion qui a motivé beaucoup de décisions dans ma vie. Comme celle de devenir juge pour enfants pour défendre les enfants conte les injustices qu’ils subissent malheureusement de tous ordres. Finalement, après une année de droit, j’ai pris des chemins de traverse pour connaître la vraie vie, me connaître en sortant des chemins balisés de l’enseignement en tant qu’élève pour pouvoir devenir maîtresse d’école.
Choisir de prévenir plutôt que guérir.
C’est aussi cette émotion qui m’a conduite à m’engager dans le monde associatif pour défendre ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes ! Souvent les avocats avec lesquels j’ai travaillé m’ont dit que j’aurai dû être avocate.Sans doute, mais j’ai souvent suivi mon instinct et il m’a toujours conduit vers la prévention ou l’accompagnement plutôt que vers la réparation que l’on peut attendre longtemps et qui n’arrive souvent pas.
Trouver un sujet…J’aurai dû sauter ce chapitre, mais j’essaie toujours d’être respectueuse des décisions que je prends, alors j’ai écouté Eric-Emmanuel SCMITT et je me suis mise devant mon clavier pour l’exercice.
Trouver le sujet. En fait, c’est lui qui m’a trouvé et conduit dans cette Master class. C’est parce qu’il est devenu obsessionnel que je continue.
Les évènements de ces derniers mois me mettent dans l’obligation de traiter ce sujet, mais sous une forme romancée pour qu’il soit plus lisible qu’un traité juridique.
Je l’ai commencé tel un scénario de série télé. Mais il s’étoffe et pour qu’il ne s’étouffe pas, je me dois de tout faire, peut-être cette Master class pourra m’y aider. C’est le pari que je dois relever.
Cette émotion, cette révolte je l’ai ressentie très tôt, c’est elle qui m’a conduite à choisir le métier pour lequel j’étais faite. C’est elle aussi qui m’a m’engagé, entre autres, dans une association pour la défense des familles recomposées qui subissent une injustice.
Mon imagination est fertile et je l’ai tellement et joyeusement utilisée avec les enfants. Mais là, elle ne m’est de peu d’utilité tant les situations que je vais raconter sont inimaginables…et pourtant bien réelles.
La raison de ce livre, roman, nouvelle ou autre forme, est de raconter une histoire réelle, arrivée à des milliers de familles.
Re-contextualiser : arbre, racines, ramures. C’est sûr que ça me parle…Je tourne la tête vers la première production de mon livre : sur une grande affiche à côté de mon bureau, j’ai dessiné l’arbre généalogique qui est la colonne vertébrale de mon histoire. Je m’y remets…
Pour ne pas perdre mes textes sur ce blog, je les mets sur le mien, car c’est impressionnant le foisonnement de textes. Je poste quelques « j’aime » au hasard des lectures mais je ne vois pas comment je pourrais aider les autres et les autres m’aider. Pour l’instant….