La maîtresse retourne à l’école…(1)
Etre enseignant, c’est avant tout, déjà pour montrer l’exemple, être sans arrêt en train d’apprendre. Il faut toujours alimenter la machine et plus on enseigne et plus on apprend. Etre en position d’élève est formateur tant sur la matière apprise que sur la manière de le faire.
Retourner à l’école, c’est se mettre en situation physique d’élève, dans une classe, un amphi et maintenant devant son ordi…
Déjà à 50 ans, j’étais redevenue étudiante en obtenant, grâce à mon inspecteur, une formation à la faculté des sciences de l’éducation . Expérience chargée d’enseignements et de conséquences finalement positives mais en surmontant des difficultés surprenantes! (j’en ai déjà fait le récit sur ce blog et j’y reviendrai)
Cette fois, je viens de m’inscrire à une MASTER CLASS, animée par un écrivain reconnu mondialement : ERIC EMMANUEL SCHMITT.
Est-ce un hasard, que cet écrivain s’adresse à moi (enfin à tout ceux qui veulent écrire un livre) au moment où j’ai besoin d’un tuteur!
Le hasard…ou pas! On lance un projet et il se trouve que l’on rencontre quelqu’un qui va nous informer, nous donner une piste.On entend une émission de radio, on « tombe » sur un livre….
J’ai déjà vérifié ces phénomènes tout au long de mes aventures de vie…j’aime ce mot « aventures » qui résume la position dans laquelle on aborde une situation de la vie : expériences, rencontres, apprentissage, déception, enthousiasme, échec, persévérance, réussite…toutes les étapes de l’aventure.
Evidemment, je m’inscris à cette nouvelle aventure. La Master Class ne commence qu’en septembre et je dois avancer dans mon projet. J’ai accès aux têtes des 20 chapitres : je les revisite en les nourrissant de ce que j’ai déjà mis en place, les personnages , les situations…
Je continue à écrire selon les conseils de Chris BATY » Ecrivez un roman en 30 jours ». Je me dis que ce sont des pièces du puzzle et que cette master class m’aidera à les assembler. D’autant que je n’ai rien à inventer, j’aurai même trop de matière. Ce qui peut revenir au même. D’ailleurs je retrouve des pans entiers de textes et parfois je suis surprise de les avoir écrits. Il est vrai que j’avais parfois plus de rage ou de compréhension selon le moment où je me confrontais à cette même situation : ils correspondent à toutes les étapes traversées pour finalement aboutir à ce projet.
Une autre porte va s’ouvrir et je sais que ce livre est la clé qui va le permettre. En fait j’ai un autre livre à écrire et même plus d’un en attente. Ce projet est primordial à deux titres : avant tout pour laisser un trace de l’association, donc avant tout pour les autres mais aussi pour m’obliger à passer le pas de la matérialisation d’un livre .
Régulièrement, l’annonce de l’écrivain arrive sur le mur Facebook où je l’ai rencontré. Comme un mantra, il me rappelle mon projet au cas où je pourrais l’abandonner … déjà, j’ai payé, pas le prix fort mais 120 euros quand même et puis il y a d’autres signes qui me sont envoyés…
On lance des lignes et on prend des poissons….
à suivre : « la maîtresse retourne à l’école » (2)