Mes écrits, Master Class,  PRESTATION COMPENSATOIRE

Préambule au livre que je suis en train d’écrire….

Les familles dites »recomposées »sont souvent des familles décomposées.

Mais les membres de ces familles ne réagissent pas tous pareil : de la rancoeur à la compréhension, de la vengeance à la main tendue, en passant par l’indifférence et le statu quo, toutes les attitudes attisent ou tempèrent les relations compliquées de ces familles recomposées.

Selon que le curseur va plus vers le négatif et ce sont des secrets, des non-dits, des mensonges qui, plus le temps passe, deviennent impossibles à contrôler. Alors c’est le vide, la scission, la coupure de tous contacts : on ne se voit plus, on n’existe plus pour son père, pour ses enfants.

Mais il y a toujours de l’espoir et parfois le hasard rebat les cartes pour le meilleur et laisser le pire au passé.

Je vais raconter l’histoire d’une famille décomposée par le divorce mais plus encore par des problèmes d’argent créés par une condamnation à verser une prestation compensatoire sous forme de rente viagère.

Cette histoire est celle de milliers de familles piégées dans l’application d’une loi qui a fait exploser au cours des dernières décennies des bombes à retardement dans ces familles en détruisant  les rapports humains qui peuvent être  déjà fragiles dans des familles unies.

Evidemment, je ne citerai pas une famille  en particulier et surtout pas la nôtre, mais comme la raison, le déroulement et les conséquences sont les mêmes pour toutes ces familles, écrire une « fiction », c’est raconter l’histoire de chacune de ces familles, déchirées et qui souhaitent apaisement et réconciliation .

Comment retrouver des liens, qui sont ceux du sang, de la transmission naturelle de génération en génération avant que les plus anciens ne disparaissent et laissent des non-dits et des  amertumes impossibles à réparer.

Chacun doit se construire sur les fondations laissées par ceux qui les ont précédés, parents, grand-parents…Lorsque l’éloignement est décidé parce que l’on ne s’apprécie pas, c’est la logique dans toutes les familles…on ne choisit pas sa famille!

Mais lorsque l’éloignement est provoqué par le dénigrement, la haine, le mensonge ou pire encore le silence…comment réparer?

Cette histoire aura un happy end, parce que certains ont eu l’intelligence de coeur  de ne pas transmettre la haine. Ils ont décidé , en  regardant leurs enfants , de leur léguer ce à quoi ils ont droit : le passé de toute leur famille, leurs racines sans quoi on risque d’être bancal toute sa vie.

Ils ne sont pas nombreux et j’espère que cette histoire  fera réfléchir les autres.

C’est mon indéfectible optimisme et ma foi dans les enfants qui ont enrichi mon parcours de maîtresse d’école qui m’encourage à cette production.

Je m’y attèle avec détermination pour laisser une trace de tout le travail accompli par les bénévoles de notre association, le CCN-ARPEC,  pour les familles qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer mais aussi ….parce que c’est indispensable  pour toutes les familles, pour  notre famille.

Je m’y attèle parce que le combat n’est pas terminé et qu’il faut utiliser tous les moyens disponibles pour rester en lumière et faire entendre notre dernière requête.

Cette histoire emblématique sera l ‘illustration de la situation toujours actuelle de milliers de familles laissées sur le bord de la route par la Justice.

Pour ne pas alourdir le fil de l’histoire, il sera fait des reports dans une partie juridique qui différenciera les lois sur le divorce de 1975 et 2000 en précisant les causes de divorce et leurs conséquences.

Cette partie  juridique sera aussi un guide sur les différentes formes d’union : mariage, pacs, concubinage…. Je laisserai à notre avocate-conseil le soin de la rédiger.

La troisième partie montrera de nombreux cas de familles impactées par la loi de 1975 et toujours dans la détresse de voir leur situation régler.

Contrairement à ce que pense nos élus actuels que nous rencontrons pour faire adopter l’amendement enfin libérateur, il existe deux sortes de divorcés, ceux de la loi de 1975 qui nous préoccupent et ceux de la loi de 2000 : loi qui a été faite pour  éviter les injustices de la précédente.

Voilà, j’ai parlé de ce projet autour de moi pour commencer à le faire exister. En premier à ma famille et à mes amis qui m’encouragent comme toujours.

J’ai proposé, bien sûr, ce projet lors de notre dernière Assemblée Générale. Tous ceux présents ont approuvé car il n’est pas question pour chacun d’ente eux  de mettre leur  propre situation en lumière : les relations sont si fragiles qu’il est inutile  de mettre de l’huile sur le feu!

Pour ceux qui ont eu la patience de lire ce texte, vous comprendrez que j’ai l’habitude de rédiger; mes études littéraires, mon métier d’enseignante et mes implications dans les associations m’ont toujours conduite à écrire. J’ai aussi gardé de mon passé de secrétaire  la compétence de taper sur un clavier.

Mais écrire une histoire, c’est une autre….je me lance, on verra bien!

C’est toujours ce que j’ai fait dans ma vie avec ma devise « si les autres le font, pourquoi pas moi? »

Merci par avance pour vos encouragements.

Sur ce blog, je m’adresse à mon fidèle, et j’espère pas unique lecteur, dessinateur de BD qui évidemment se reconnaitra : quelques petites illustrations pourraient agrémenter mes écrits!!!! Merci par avance.

 

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