ECOLE,  MON HISTOIRE incroyable

Mes propositions pour l’école (1)

J’ai posté un témoignage et une idée, sur les blogs d’Alexandre Jardin et de Ségolène Royal pour commenter la promesse de cette dernière :
17 élèves par classe en CP et CE dans les ZEP.

Le premier est illustré par notre projet de classes de 2005/2006 concrétisé par notre site.

La deuxième: l’idée découle du vécu de toutes ces années en cycle 2 (CP et CE). C’est la création d’une deuxième année de CP, un CP1 et un CP2, comme il y a deux CE et deux CM.

Dans les posts pour les autres blogs, j’ai enlevé certaines parties argumentaires. Je les réserve à mon blog où j’espère accueillir des personnes vraiment intéressées pour en débattre.
Quand j’aurai mon site, ce sera organisé en forums.

Donc : je réponds à la promesse de Ségolène Royal, reprise par Alexandre Jardin : 17 élèves par classes dans les CP et les CE pour les ZEP.

Notre école est située en zone sensible et devrait être en ZEP, en raison de sa population scolaire. Pour cela, il faudrait que le collège soit classé ZEP ce qui n’est pas le cas et n’a sans doute pas lieu d’être.
De ce fait, nous devons, sans arrêt inventer pour affronter les problèmes et nous mobiliser.
Ce que nous avons fait, une nouvelle fois, en 2005/2006. Grâce à la volonté de toute l’équipe, nous avions 33 élèves pour deux classes en CE1, sachant que tous les matins nous organisions 3 groupes allant, selon les niveaux, les matières et l’évolution de chacun, de 6 à 16. Je précise que la troisième personne n’était pas enseignante, mais EVS (Emploi Vie Scolaire)! L’après midi, nous gardions les groupes classes pour faire bénéficier chacun de la mixité sociale.
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La possibilité de monter ce projet tient d’un investissement humain très important et …de la chance, puisque pour son projet personnel, cet EVS est écrivain et organise des ateliers d’écriture. Nous avons aussi ouvert un site pour faire participer les parents et montrer notre travail à ceux que cela peut intéresser.
Il faut analyser des exemples concrets comme le nôtre et regarder de près pourquoi ils ont été menés à bien. On a eu la chance d’avoir un écrivain comme partenaire et on a utilisé toutes les forces vives de l’école (Réseau d’aide, Clin, intervenants de la mairie.
Mais on vient d’apprendre que le poste de notre collègue de Clin va être supprimé !!! Comment faire plus avec encore moins !

LE NOMBRE D’ELEVES EST TOUJOURS LE PROBLEME CENTRAL !
Cette année, nous continuons le projet mais nous avons 48 élèves pour nos deux CE1 : 15 de plus : c’est énorme pour un quartier comme le nôtre ! Nous sommes trois instits d’expérience, mais le corps humain a ses limites ! Le soutien des parents est essentiel mais pourquoi toujours se battre pour avoir l’essentiel ?

La chance, le combat….Est-ce une façon républicaine de gérer l’école ?
Les élèves méritent le meilleur, notamment des enseignants formés et qualifiés, et j’ajouterai stabilisés. Beaucoup de jeunes qui passent par notre école souhaitent y rester …mais c’est rarement possible, en raison de critères administratifs… Et pourtant, on envoie de nombreux courriers à l’IA .Depuis 4 ans, une jeune ensignante attend toujours d’être maintenue sur le poste…et l’équipe veut la garder.

Une autre solution qui m’apparaît de plus en plus évidente, pour consolider les fondamentaux c’est la création d’un CP2 comme il y a deux CE et deux CM. On ne serait plus obligé de rallonger le cycle 2 en faisant redoubler, ce qui est toujours un exercice difficile et traumatisant pour tout le monde! Par contre on pourrait alors vraiment réduire le cycle 2 pour les enfants qui suivent bien.

Des idées concrétisées ou en gestation…il y en a beaucoup dans les écoles puisque de toute façon, il faut sans cesse innover pour faire face au défi éducatif quotidien. Ce qui est l’essence même de ce métier… Mais ces défis deviennent de plus en plus un parcours d’obstacles difficiles à franchir lorsque à chaque fois on remonte la barre!

Voilà quelques idées…Je suis en train de les développer sur le blog que je viens d’ouvrir : car laisser des idées sur celui-ci, , c’est très bien, mais si toutes ces idées ne sont pas analysées, synthétisées et organisées…ça ne sert pas à grand-chose.
Là, je m’adresse à Alexandre Jardin. J’avais laissé ma candidature en 2002, à l’ouverture du Relais Civique…pas de suite.
C’est bien de reprendre l’idée aujourd’hui. Mais comment allez-vous les optimiser et nous tenir au courant de l’évolution de ce travail?
J’ai débuté, sans formation, en ZEP…je connais bien les conditions difficiles des jeunes : il serait temps, 30 ans plus tard de changer le cours des choses. En 1981, on y a cru…on nous a demandé notre avis et je me souviens avoir rempli avec tous mes collègues un très grand questionnaire, ce que l’on a fait très consciencieusement…..on a jamais eu le retour !

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