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POLITIQUE

SOLIDARITA

Bien sûr, j’adhère à SOLIDARITA!

Et pourtant j’ai hésité, mais je n’ai pas le choix, nous n’avons pas le choix, si ce n’est celui de se mettre en action solidairement!

Tout ce que je raconte sur ce blog, qui représente peu de ma vie, mais totalement de mes engagements, continue à me porter à agir.

Mais avec qui et comment?

En 30 ans de bénévolat, j’ai vu  les bonnes volontés s’amenuiser  au fil du temps et il reste…toujours les mêmes jusqu’à épuisement ou disparition!

Je suis en train de boucler la dernière  association dont je suis présidente lancée en 1997 tambour battant et des milliers d’adhérents combatifs. En 24 ans, nous avons obtenu quelques avancées  à la force de notre persévérance et de notre engagement. Aujourd’hui les derniers combattants sont épuisés et bien que les combats ne sont pas terminés, il faut rendre les armes.

Mais je ne m’avoue jamais vaincue! J’ai entamé l’écriture d’un livre-témoignage et comme toujours je ne sais pas dans quoi je me lance : ENORME mais c’est indispensable. Notre association, notre combat ne peut pas disparaitre sans mot dire!  Et comme toujours, le projet lancé, des aides se matérialisent, des mains se tendent. Je le sais d’expérience, ce ne sera pas facile mais c’est la difficulté et l’inconnu qui stimulent et rendent l’aventure passionnante.

Alors pourquoi adhérer aussi à SOLIDARITA?

Parce que tous les réseaux se rejoignent, tous les mouvements qui vont dans le sens de l’ouverture, de l’entraide, de l’écoute de l’échange deviennent complémentaires.

Toute crise fait surgir le meilleur et le pire! Toute crise est révélatrice de qui est qui!

Pour le pire, pas la peine de démonstration…il suffit de regarder les agitateurs du malheur, et même en les évitant, leurs ondes négatives sont difficiles à arrêter.

Pour le meilleur, c’est paradoxalement, ce pire qui les fait émerger et on a vu apparaître des êtres de lumière, des guides , des éclaireurs, des lanceurs d’alerte..

Peu importe le nom qu’on leur donne, ils se sont levés, ils se sont exposés et ont montré un autre chemin.

Jean-Jacques CREVECOEUR qui est l’un d’eux et qui a créé SOLIDARITA est visible, est une cible.

Quand il explique qu’il s’est inspiré des résistants de la seconde guerre mondiale, je le comprends d’autant que je connais par mon papa, l’engagement dans un combat clandestin, puisqu’il a rejoint le maquis à 17 ans!

On ne peut pas comparer mais autant, l’anonymat était garant de la sécurité des réseaux de résistants qui ne connaissaient pas leur nom, ni leur lien , qu’en est-il aujourd’hui? Comment être anonyme alors que nous sommes tous pistés, ciblés, répertoriés….

Ce sera un  défi  difficile à relever pour l’anonymat mais j’espère qu’il le sera moins pour ce qui est des actions non-violentes inspirées par Gandhi et Martin Luther King.

Combien sommes-nous? combien serons-nous?

Le nombre n’est pas si important! Comme le rappelait Stéphane HESSEL : les résistants (terroristes pendant la guerre) ne représentaient qu’un tout petit nombre. Mais ils étaient motivés, réactifs, opérationnels. Ils étaient le levain qui a fait lever la pâte représentée par la masse immense et silencieuse du peuple inerte, endormi, apeuré, silencieux mais heureusement prêt à se lever.

En 1940, il n’y avait pas assez d’informations, aujourd’hui il y en a trop! Un autre défi à relever, mais pour que l’histoire se répète il faut se mettre en  action et SOLIDARITA propose une plateforme intéressante. A voir ce que nous en ferons!

 

 

 

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